Qu’est-ce qu’un prêtre ?

Définir quelqu’un, qu’il soit prêtre ou laïc, c’est l’encercler dans des limites et cela s’avère impossible ; on ne peut, en effet, encercler la vie puisqu’elle est elle-même un appel à vivre et donc à franchir ce qui limite nos aspirations. Or, le prêtre est d’abord un vivant comme vous et moi avec un corps et une âme ! Mais, plus que vous et moi, il est aussi une parcelle exceptionnelle de Dieu. Baptisé et devenu comme nous "Enfant de Dieu" lui, le prêtre, a répondu à un appel intérieur et, un jour mémorable pour lui et sa famille, il est monté jusqu’à l’autel de Dieu pour recevoir le sacrement de l’Ordre qui le consacre spécifiquement aux affaires du Père. Le prêtre est un ordonné, un consacré ce qui signifie "associé au sacré". Par ses prêtres, le Dieu du Ciel et de la Terre, Maître de la Vie et de l’Univers, associe ainsi l’humanité à son Royaume par l’intermédiaire de ses prêtres. Grandeur sacramentelle !

Que nos prêtres soient habilités à conduire le peuple des baptisés réunis pour une messe par exemple cela est particulièrement touchant quand on réalise la hauteur et la profondeur de l’évènement : une rencontre
à la fois personnelle et communautaire avec Dieu qui, non seulement reçoit, écoute, compatit mais aussi et surtout se fait l’un de nous pour nous encourager et nous soutenir à tout moment. Vivre avec nous, en nous ! Un rêve ? Non, une réalité mystique. Dans cette église bâtie de pierres et ornée de sculptures et autres décors élevés jadis sur la foi des croyants, dans cette église où des équipes ont préparé l’accueil et animent le déroulement de la cérémonie, dans cette église où plusieurs centaines de chrétiens entrent ensemble pour se réunir en Eglise, le prêtre accueille "au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit" puis prend la tête de la marche spirituelle et sacramentelle qui conduira jusqu’à la rencontre avec le Père par l’intermédiaire de la Cène et de la Passion de Jésus-Christ mort et Ressuscité pour nous racheter de nos fautes Incroyable pour des yeux de chair ! Incroyable pour qui se satisfait de l’accomplissement d’un acte prescrit. Heure profondément émouvante pour qui vit de l’intérieur cette Rencontre avec son Dieu et Seigneur et parvient à échanger avec Lui.

Le prêtre est une grande et belle parcelle de Dieu également dans sa vocation de tous les jours. Il écoute, rassemble, communique, organise, encourage, stimule, veille, informe, guide, procède aux sacrements . . .
tout cela sous la douce et fervente houlette du Bon Berger qui donne tout de sa vie. La grandeur incommensurable de sa mission réside justement dans ce Don total de lui-même. Pour réussir sa vocation, le prêtre a besoin d’un contact permanent avec Dieu par la prière, d’un contact soutenu avec ses confrères, d’une collaboration de sa Communauté Paroissiale . . . C’est par vous, prêtres de chez nous, que l’Eglise continue de vivre et, par là-même, que Dieu habite parmi nous, chez nous, en nous. MERCI !

Hilaire Ferchaud

Ce sera le 8 octobre prochain

Votre scribouillard hebdomadaire va laisser tomber sa plume le 8 octobre prochain. La voie est donc libre pour imaginer une suite à cette page paroissiale : suite semblable ou suite différente, tout est possible. Je tiens d’ailleurs à remercier les prêtres successifs (Jean Roullier puis Bernard Samson) pour leur accueil toujours favorable à cette page.

L’initiateur en est Jean-Pierre Guillet de Liré. Son idée était d’inviter à jeter un regard chrétien sur les évènements de la semaine. Très belle tâche qu’il accomplit parfaitement et pour laquelle il s’entoura progressivement de plusieurs volontaires afin de pouvoir assurer sa propre relève : Madeleine Pasquier puis Joseph Bitaudeau, tous les deux de Liré également pour l’écriture et Pierre Guilleux de Champtoceaux pour les insertions sur Internet.

Un dimanche de janvier 2016, à l’issue de la messe, Joseph Bitaudeau présenta au micro de l’église le fonctionnement de cette activité rédactionnelle paroissiale et exprima le souhait d’une troisième personne afin que la charge soit répartie sur trois semaines. C’est à ce moment-là que je me suis dit : "Pourquoi pas moi ?" Je fus évidemment très bien accueilli et le cycle d’une écriture toutes les trois semaines se mit en route. Malheureusement notre ami Joseph Bitaudeau est tombé malade et nous connaissons la suite. Quant à Madeleine Pasquier, son choix de poursuivre sa vie avec son mari à Angers fit que le vendredi 23 juin 2017 elle signait son dernier texte :"Au revoir" en avouant dès le début :"Mot difficile à écrire après trois années où j’ai osé livrer mes modestes points de vue". Comment faire maintenant alors que je me retrouvais seul ?

Le micro à l’église ? Je l’ai essayé sans succès. Les appels à des commentaires sur les sujets que je continuais malgré tout de traiter ? Bravo et merci à toi Madeleine pour tes avis réguliers, même depuis Angers. Bravo et merci à toi aussi Monique qui signe "la petite canadienne". Ouf ! ça encourage. Et puis, merci à toi Georges (Georges Mourin de Liré) pour ta participation occasionnelle. Je sais, par quelques échos, que tes écrits ont régalé bien des personnes. Textes sympas et toujours intéressants. Malheureusement, la régularité hebdomadaire n’est, pour l’instant, pas assurée. Je quitte car je pense que cela est sage. Des graines nouvelles vont germer. N’hésitez pas à en parler, même si vous n’apportez rien vous-mêmes : il faut parfois secouer le panier pour faire monter la semence à la surface. Bonne chance.

Hilaire Ferchaud