Une rivière de pépites !

Chacun a son idée sur les évènements
Sur les journées qui passent comme sur les mouvements
Qui font que nos vies pleurent ou rient abondamment
Et que les années filent ou traînent nonchalamment.
Sans plagier oui vraiment le titre d’un bon film
Certains opposent la vie à un long fleuve tranquille
Peut-être ont-ils raison ; moi j’ai ma p’tite idée :
Mon ressenti perso dont je veux vous parler.

Je veux vous dire en vers, tous en alexandrins
Combien je suis heureux en ce dernier matin
D’avoir été fidèle, amis de Sainte Cécile
A commenter pour vous mille sujets sensibles !
Laisser les vents d’ici emporter mes pensées
Jusqu’à je ne sais où . . . cela je l’ai osé !
N’ayant jamais perçu la moindre moquerie
De m’avoir soutenu je veux vous dire MERCI

Semaine après semaine j’ai cherché la pépite

Raclant assidûment infos et faits de vie.
Au fond de ma batée quand je voyais briller
Un sujet susceptible de vous intéresser
« Euréka ! j’ai trouvé » m’écriais-je alors
C’était toujours comme si j’avais découvert l’or
Trésor indispensable pour me rendre jusqu’à vous
Vous dire mes idées et m’enrichir de vous.

Sur les pas de Mad’leine, de Georges ou de Monique
La chaîne des commentaires ne s’est pas enrichie
Cependant très nombreux à la sortie des messes
Descendant silencieux le long de la grande nef
J’ai souvent savouré, secrets chuchotements
Tout près de mon oreille ces mots d’encouragements :
« J’ai encore lu hier ce que tu as écrit
Ça fait toujours du bien, continue donc ainsi ! »

On ne peut pas savoir qui ouvre son Internet
Qui titille la souris à la recherche du texte
Cependant mille signes me font croire que souvent
Ma page du vendredi fut encouragement.
Et voilà ! Nous y sommes : la paroisse dans son site
A toujours besoin de soutiens et d’amis
Pour quérir dans les sables du lit de la Divatte
Les pépites nouvelles qui brillent au fond des bates

Je pars donc les mains vides mais j’ai le cœur gonflé
D’avoir pu distribuer tout l’or que j’ai trouvé.
On parle d’un Roi Mage, était-ce Melchior
Qui offrit à Jésus tout l’or de son trésor
Ne fit pas demi-tour mais c’est à reculons
De trois pas en arrière qu’il salua noblement
Le maître de ce monde créateur des pépites.
Souffrez que moi aussi, je vous salue ainsi

Hilaire Ferchaud